mercredi 10 novembre 2010

Des contes de noël

LE SAPIN ROI DES FORETS

Il y a très longtemps... L'hiver était là, et il faisait très froid.
Dans la forêt tout enneigée, un petit oiseau était tout seul, triste. Il avait une aile brisée et sa famille l'avait abandonné pour s'envoler vers des pays sans hiver. Il voletait péniblement, d'un arbre à l'autre. Il neigeait fort et l'oiseau se réfugia dans les feuilles d'un énorme chêne. Hélàs ! "Va-t-en, vilain, je t'interdis de venir manger mes glands !"
Les uns après les autres, tous les arbres, tous, le chassèrent. Complètement découragé, il se posa dans la neige, il allait sans doute mourir. Un dernier effort, il entrouvrit ses yeux, un sapin lui faisait signe : "Viens, je ne suis pas méchant, viens, n'aie pas peur. Installe-toi chez moi au chaud, mange mes graines tant que tu voudras." Le soir de Noël, le vent se leva, souffla de plus en plus fort. Tous les arbres perdirent leurs feuilles, tous, sauf le sapin qui avait accueilli le petit oiseau blessé. C'est depuis ce temps-là que le sapin est le seul à garder sa verdure tout l'hiver, le sapin, roi des forêts !
D'après Miss Sarah Cone Bryant 




LE PETIT RENNE (jedessine.com)

Il était une fois un joli renne qui était mort de froid. Le pauvre petit renne se nommait Rudolf et il avait un joli nez rouge. La mère de Rudolf était décédée car un chasseur l'avait abattue. Rudolf était très peiné de sa malchance, il s'était donc réfugié dans la forêt. De là, le petit renne s'est dit qu'il allait avoir de la peine tranquille et sans que ses amis lui posent sans arrêt des questions. Il avait besoin d'être seul.
Quelques jours plus tard, un ange descendit du ciel et rejoignit Rudolf. Il lui demanda pourquoi il était seul dans la forêt en plein hiver et surtout pourquoi il pleurait. Rudolf lui dit tout ce qu'il avait dans le coeur et curieusement il se rendit compte que ça lui faisait du bien. Tout en lui disant tout, il pleurait. L'ange l'écouta avec beaucoup d'attention.
Quand Rudolf eut fini de dire ce qui avait à dire, l'ange lui dit qu'il connaissait un homme qui pourrait l'aider à surmonter sa peine. Et surtout à quitter la forêt glacée. Rudolf, se disant qu'il n'avait rien à perdre accepta de suivre l'ange. L'ange, du nom de Véronique, amena Rudolf chez le père Noël. Véronique expliqua l'histoire de Rudolf au Père Noël et il accepta de le prendre sous son aile. Il commença par lui donner à manger car Rudolf avait terriblement faim. 
Le Père Noël lui présenta ses autres rennes tous dans le même état que lui. Par la suite, le père Noël lui demanda si il accepterait de tirer son chariot avec ses nouveaux amis. Rudolf accepta sur le champ.
Le Père noël remarqua cependant le joli petit nez rouge du renne et se dit que ce serait bien que Rudolf soit le premier renne du chariot du père Noël.

LA NUIT AVANT NOEL

  C'était la nuit de Noël, un peu avant minuit,
A l'heure où tout est calme, même les souris.
  On avait pendu nos bas devant la cheminée,
Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.
  Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s'étaient déjà endormis.
  Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
Venions à peine de souffler la bougie,
  Quand au dehors, un bruit de clochettes,
Me fit sortir d'un coup de sous ma couette.
  Filant comme une flèche vers la fenêtre,
Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.
  Au dessus de la neige, la lune étincelante,
Illuminait la nuit comme si c'était le jour.
  Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,
  Dirigés par un petit personnage enjoué :
C'était le Père Noël je le savais.
  Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager :
" Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon ! Allez Éclair et Tonnerre !
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! "
  Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,
Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.
  Peu après j'entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.
  Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.
  Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Étaient un peu salis par la cendre et la suie.
  Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.
  Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,
Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.
  De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.
Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.
  Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.
  Mais d'un clin d'oeil et d'un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.
Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,
Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.
 Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.
  Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.
  Avant de disparaître le Père Noël cria :
" Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit "

                                       Clément Clarke Moore


LE CADEAU DU PERE NOEL (contes.net)

C'est le 24 décembre. Comme tous les ans, le père Noël enfile son costume rouge et il commence à remplir son traîneau de jouets pour les enfants. Il attrape un camion de pompiers et il le trouve si beau qu'il se dit :
"Je vais jouer avec lui cinq petites minutes." Pin-pon ! Pin-pon ! Le père Noël devient pompier. Puis c'est au tour des poupées. Il les recoiffe, leur met des bigoudis et des petits noeuds dans les cheveux.

Maintenant, le père Noël sort une locomotive de sa boîte et il l'installe sur ses rails.
- Tchou ! tchou ! tchou !
La locomotive s'éloigne en sifflant. Elle bute contre une boule de neige. Bing ! c'est l'accident ! Le père Noël éclate de rire. Il ne s'est jamais autant amusé. Clignotant et Supertaxi, les deux rennes qui conduisent son traîneau, arrivent au galop. Ils ouvrent de grands yeux en découvrant le père Noël à quatre pattes dans la neige, au milieu des jouets en désordre. Supertaxi bégaie : "Pè-père Noël, dépêche-toi, nous allons être en retard!" Et Clignotant se fâche : "Allez, Père Noël ! Il faut ranger tous les jouets !"
Le père Noël devient rouge comme un coquelicot. Il empile les jouets dans son traîneau mais il ne peut s'empêcher de soupirer, en regardant le camion de pompiers :
"Ce n'est pas toujours drôle d'être le père Noël. Personne ne me fait jamais de cadeau !"
Comme il a bon caractère, le père Noël retrouve le sourire. Toute la nuit, il distribue ses cadeaux aux enfants. Enfin, au matin, le père Noël rentre chez lui, épuisé. Au moment de se coucher, il aperçoit sur son lit un gros paquet avec un mot écrit en lettres rouges :
Joyeux Noël ! Père Noël.
Oh ! surprise ! Dans le paquet il y a justement le cadeau qui faisait envie au père Noël. Le père Noël s'endort, le camion de pompiers serré sur son coeur.

LE PERE NOEL ET MON PAPA (monperenoel.net)
Cette nuit, j'ai entendu du bruit dans l'appartement. Ça m'a réveillé. J'ai pas bougé, pour être sûr... ça a recommencé! Des pas dans le salon. D'abord, je me suis dit que c'était peut-être des cambrioleurs, et j'ai tiré la couverture par-dessus ma tête en serrant très fort mon ours. Pour qu'il ne remue pas. Oh! moi j'avais pas peur, mais si on voulait les attraper, il valait mieux ne pas se faire remarquer.

J'ai écouté longtemps, sans respirer... mais, comme on n'entendait plus rien, j'ai lâché mon ours pour le cas où ça deviendrait dangereux, et je me suis glissé hors du lit pour aller chercher mon pistolet-laser. J'ai remonté le pantalon de mon pyjama qui descend toujours, puis j'ai ouvert la porte de ma chambre, tout doucement,
car parfois elle grince.

Il faisait tout noir dans le hall d'entrée; sous la porte de la chambre de papa et maman, il n'y avait même pas le petit rayon des nuits où maman lit très tard.

Sur la pointe des pieds, je suis arrivé à la porte du salon, qui était entre ouverte, et là... j'ai failli laisser tomber mon laser. Le "cambrioleur" avait allumé la petite lampe à côté de la télé. Ah! oui, drôle de cambrioleur; je l'ai reconnu tout de suite, à son costume rouge bordé de blanc, à son bonnet spécial et à sa barbe toute blanche. Il avait appuyé sa grande hotte contre la cheminée, pour travailler plus à l'aise : il déposait plein de cadeaux sur le tapis,
au pied du sapin. J'ai fait :
- Ouhhhhhh! Le Père Noël!
Lui, il s'est retournée et il a rigolé en voyant mon pistolet-laser pointé sur lui. Il a posé son doigt sur la bouche :
- Chut! N'aie pas peur, c'est papa. Ne fais pas de bruit, tu vas réveiller ta soeur.

J'étais tellement étonné de rencontrer le Père Noël, comme ça, à la maison pendant la nuit, que j'ai rien trouvé à répondre. Alors, il m'a dit :
- Retourne vite te coucher, petit homme, pendant que je termine de préparer la fête pour demain.

Et il m'a envoyé un baiser qui vole, exactement comme fait papa quand il me dit bonsoir, avant d'éteindre. Mais là, c'était pas pareil; il a soufflé sur son gant blanc et sa grosse bague a jeté un reflet rouge. Je me suis senti tout bizarre : mes yeux piquaient, comme quand j'ai sommeil...

J'ai remonté le pantalon de mon pyjama, qui était encore descendu, et je suis retourné dans ma chambre, comme il l'avait demandé. J'ai refermé la porte, et j'ai grimpé dans mon lit, près de mon ours. Il s'était caché tout au fond. Maman dit souvent qu'on le même âge tous les deux, et après elle l'appelle Vieux Nounours. Il est pas vieux; moi je le trouve encore petit : il a toujours peur. Il faut que je le protège. Alors, je lui ai tout expliqué pour le rassurer :

- ... Et, tu sais, j'ai rien dit, parce qu'il faisait semblant d'être papa, pour pas qu'on le reconnaisse et parce qu'il n'avait pas le temps, à cause de tout le travail qu'il a cette nuit pour aller chez tous les enfants. Partout! Tu te rends compte?... Mais moi je sais bien que ce n'était pas mon papa. C'ÉTAIT LE PÈRE NOËL!

Depuis ce temps, cela fait déjà plusieurs années, Rudolf devint le renne du père Noël et dirige fièrement le chariot du père noël.


L’HISTOIRE DU PAPILLON ROSE ET DU PAPILLON BLEU (contes.biz)

Il était une fois un délicat petit papillon rose dont les ailes étaient encore bien fragiles pour voler très haut. Papillon rose se lamentait :
- Quand donc pourrai-je voler vers le soleil ?
Un jour, il vit se poser près de lui, sur la branche d'un cerisier en fleurs, un superbe papillon bleu, aux grandes ailes déployées.
- Qu'as-tu petit papillon rose, tu sembles bien triste ?
- Oh oui ! répondit papillon rose. Je voudrais tant voler très haut !
- Eh bien, lui dit papillon bleu, accroche toi sur mon dos, et je vais te conduire là haut où tu aimerais voler !
Ainsi, papillon rose s'installa sur le dos de papillon bleu et tous deux s'envolèrent très haut dans le ciel, pour voler vers le Soleil et les petits-enfants qui écoutèrent cette courte histoire s'endormirent un sourire aux lèvres en rêvant du Père Noël !

TINA LA POUPEE DE CHIFFON (contes.biz)
Tina était une poupée de chiffon qui avait 3 mois et qui savait parler, marcher, écrire. Tina avait été construit par le Père Noël en personne. Elle avait des cheveux bleu, des yeux d'un vert profond et était fort jolie.
Seulement, Tina voulait être offerte précisément à une petite fille aux yeux noir de jais, aux cheveux roux, qui avait six ans et qui s'appelait Mélanie. Seulement, le Père Noël n'était pas content et elle serait offerte à une petite fille soit blonde, brune aux yeux vert ou bleu peu importe ce serait ainsi !
Pauvre Tina, elle était très triste. Elle décida alors qu'elle serait une vulgaire poupée de chiffon sans vie.
Un jour, le Père Noël trouva une lettre si joliment décorée et très bien écrite, qu'il eut l'envie de l'ouvrir tout de suite. C'était une petite fille qui s'appelait Mélanie, elle était rousse, aux yeux noir de jais et avait six ans. Elle voulait une poupée de chiffon aux cheveux bleus et aux yeux d'un vert profond.
Tina entendît tout car le Père Noël lisait à voix haute. Elle sauta au plafond et attendit avec impatience la nuit de Noël car elle allait être offert à Mélanie.
La veille de Noël arriva enfin et le Père Noël plaça Tina dans une boîte à trou pour qu'elle puisse respirer. Et enfin le jour tant attendu arriva : Mélanie se précipita devant cette boîte mystérieuse où Tina attendait avec un sourire jusqu'aux oreilles.
Mélanie ouvrit la boîte et ne put retenir un cri de joie. Elle la prit dans ses bras et l'emporta dans sa chambre, c'est là que Tina dit la vérité Mélanie : qu'elle était une poupée de chiffon qui savait parler, écrire et marcher.
Depuis, Mélanie et Tina vivent heureuses toutes les deux et passent de bons moments ensemble.

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