En effet, chaque année de grandes marques de cosmétiques se disputent le marché des crèmes solaires, et les dermatologues sont quasiment unanime, nous devons nous protéger des rayons UV au risque de développer un cancer de la peau.
En revanche, connaissez-vous les effets néfastes sur notre organisme et sur l'environnement ?
Ce sont les filtres UV chimiques qui sont mis en cause, les plus dangereux reviennent pourtant dans la composition de la plupart des crèmes solaires et crèmes antirides en ventes.
Le plus nocif est le 4-MBC (4 methylbenzyliden camphre) mais il y en a d'autre :
- Octocrylene
- Benzophenon-3
- Benzophenon-4
- Homosalates (HMS)
- 3-Bezyliden camphor (3-BC)
- Octyl Dimethyl PABA
- Octyl Methoxycinnamate (OMC)
- Butyl Methoxydibenzoylmethane
- Drometrizole Trisiloxane
- Ethylhexyl Triazone
La liste est longue, ils peuvent être à l'origine de stérilité, de cancer du sein, de la prostate, des testicules, et cela essentiellement à cause d'un dérèglement hormonal. Ces produits sont à éviter sur les jeunes enfants, les femmes enceintes ou allaitant.
Il faut également savoir que ces filtres UV sont à l'origine de la disparitions progressive des coraux, tous les animaux qui ont l'habitude de s'en nourrir et de s'y cacher disparaîtraient. Cela entraînerait aussi la disparition des poissons qui ont l'habitude de manger ces animaux. Sans les barrières de corail c'est le récif qui est en danger, et la population vivant à ses bords. Le récif de la Réunion en est un exemple (clic)
Pour ce protéger des UV, tout en préservant sa santé et l'environnement il existe des crèmes solaires contenant des filtres naturels appelé aussi filtres minéraux (l’oxyde de zinc (ZnO), le dioxyde de titane (TiO2), le talc (Mg3H2(SiO3)4), les kaolins et l’oxyde de mica). Les protections solaires à base de filtres minéraux ont rarement un indice de protection supérieur à 30, qui est largement suffisent. Pour les bébés et jeunes enfants pensez à leurs laisser un tee-shirt et une casquette.
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« Indice 18 », on a l’impression que c’est peu. C’est pourtant beaucoup car les indices élevés sont trompeurs, un indice 18 atteint déjà une absorption UVB de 93,3%. Entre un indice 18 et 40 il n’y a qu’une différence de 2,2% (voir schéma).
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